Les changements pour 2026
Actuellement en France, le taux d’exposition a été fixé à 0,15 mg/m³ et demande à ne pas dépasser une exposition moyenne de 8 h dans l’atmosphère des lieux de travail.
Pour les valeurs limites biologiques, elles sont fixées à 400 µg/L pour les hommes et à 300 µg/L pour les femmes.
Néanmoins, une révision de ces valeurs est prévue en France à horizon 2026. Ainsi, les nouvelles valeurs limites fixées par la directive européenne sont drastiquement réduites :
- La limite d'exposition professionnelle passe à 0,03 mg/m3 sur huit heures ;
- La valeur limite biologique passe de 300 μg/l jusqu'au 31 décembre 2028, puis à 150 µg/l a compter du 1er janvier 2029.
A noter qu’à l’issue de ces modifications, une période transitoire sera adoptée jusqu’au 3 décembre 2028 afin de laisser le soin aux entreprises de s’adapter.
Outre l’impact positif de la réglementation de l’exposition au plomb sur la santé des travailleurs et des habitants, le plomb résistant mal à la corrosion se dégrade rapidement sur les toits, provoquant des trainées blanches sur la couverture et des pollutions des eaux de surface.
Du fait de son caractère polluant persistant, contaminant les sols et les eaux, la limitation de son utilisation contribue de ce fait à protéger l’environnement.